Car la société vieillit et le nombre de personnes dépendantes augmente. Loin de là. Selon l’Office fédéral des statistiques, quelque 2,9 millions de personnes requièrent actuellement des soins en Allemagne. Et cette vision me convenait, je n’avais pas trop envie d’aller là-bas vérifier ! Avec 120.402 morts, ce sont les États-Unis qui dénombrent le plus de victimes. Il existe différentes stratégies pour relever ce défi. Cette statistique montre le nombre de personnes décédées à cause du coronavirus (COVID-19) dans le monde au 23 juin 2020, selon le pays. Les démographes estiment que ce nombre fera plus que doubler d’ici à 2050. Parallèlement, il y a trop peu de personnel soignant bien formé. Mais entre des salaires bas, des contrats de travail aux clauses abusives et l’absence de droits sociaux, l’Allemagne n’est pas un eldorado. Le personnel de soins, qui déplore notamment le manque de matériel de protection, est en première ligne dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Des personnels soignants souvent très qualifiés qui cherchent à échapper à l’austérité ou à la pauvreté. La pérennisation du personnel dans le domaine des soins est donc un défi très important en Allemagne. D'ici 2050, le nombre de personnes nécessitant des soins devrait augmenter de plus de 50 pour cent. Alors que le nombre de personnes vivant en maison de retraite en Allemagne n’a jamais été aussi élevé, jamais ces établissements n’ont autant suscité la critique. L’Allemagne, j’en savais très peu de choses, plutôt le cliché des gros Allemands portant des chaussettes dans leurs sandales en buvant de la bière (ça s’est avéré vrai), qui parlent fort et qui traversent uniquement au piéton vert. De bonnes perspectives pour le personnel soignant étranger. Ainsi, sur un total de 9,1 millions d'infections liées au virus dans le monde, 472.703 sont à ce jour décédées, dont 29.666 en France.